La crise Covid a renforcé le fait que
les villes de demain, urbaines ou rurales ne seront plus de simples espaces
fonctionnels et devront privilégier la qualité et le bien-être des usagers.
La qualité des espaces publics semble
conditionner de plus en plus la mobilité des résidents en fonction de leurs
déplacement quotidiens vers le travail, les lieux de commerces et de loisirs.
Ce phénomène devient également une
préoccupation des employeurs pour le recrutement de leurs futurs collaborateurs
et la fidélisation de leurs salariés.
Dans ce contexte, l’utilisation du vélo, qui contribue à
l’amélioration et la préservation de la qualité de vie des usagers, devient un
facteur d’attractivité.
Quelques investissements sont essentielspour encourager
les cyclistes à ressortir leurs vélos et les nouveaux usagers à sauter le pas :
-Créer des espaces dédiés aux vélos en nombre suffisant;
-Positionner ces espaces à des endroits stratégiques sur les
trajets de la vie quotidienne et simplifier leur utilisation
-Protéger les abris contre les intempéries et les risques de
vol (l’un des principaux freins à l’usage du vélo selon la Fédération Française
des usagers de la bicyclette)
-Sécuriser et baliser les pistes cyclables pour les rendre
visibles et les protéger des autres véhicules (2 roues/VL/PL) grâce à des
bordures, des barrières, des glissières…
-Enfin ces espaces doivent également être équipés d’une
signalisation claire et efficace.
Toutes ces mesures prises auront par ailleurs l’intérêt
d’éviter les stationnements anarchiques sur les trottoirs et dans les lieux
publics, un vrai bénéfice pour les usagers mais également les piétons ou les
véhicules motorisés.